Un des gros points positifs de la vie parisienne est l’hyperactivité de la scène musicale, et le nombre incalculable de concerts à voir tous les soirs. Et ça fait plaisir de retrouver cette ambiance, de revoir les habitués de la Maroquinerie et du Nouveau Casino (comme quoi en 2 ans rien n’a réellement changé). J’appréciais Yerevan et les arméniens de Bambir, mais la scène parisienne n’a pas grand chose à leur envier.
Des styles assez variés donc (de l’électroswing parisien Caravan Palace au noisecore de Sleeppers, du jazz manouche avec Palinka, j’en passe et des meilleures). Mention particulière à l’exercice de style de My Own Private Alaska. J’ai chroniqué ce concert pour Mygmusique.com, et j’ai énormément apprécié.
Une attitude et un jeu scénique tout aussi surprenant. 3 gars assis, un vide au milieu (les espaces enneigés de l’Alaska ne sont plus loin) de la scène, 3 sphères vibrant à l’unisson, dans un rictus malsain et déchirant. Histoire de pousser le bouchon jusqu’au bout, le pianiste annonce sur une voix hésitante On a pas l’habitude de parler entre les morceaux alors finissons en maintenant, suivi formalités d’usage (remerciements au staff …) avant d’entamer le concert, d’une traite donc tel. Une prestation tout à l’image de la démo, spontanée (comment ne pas avoir le ventre noué en photographiant le chanteur à moins d’1 mètre), glaciale, immédiate, traumatisante.
Et hier soirée Kusturica au Grand Rex avec la projection de son nouveau film (Promets moi, bof) et concert du nouveau groupe de son fils (bôôôôf). J’accroche de moins en moins aux décibels et aux spotlights :)
Sinon je suis inscrit à Last.fm depuis un petit moment maintenant, pour ceux qui seraient tentés de jeter un oeil à mes goûts musicaux, venez voir par ici. Petite anedote d’ailleurs, parmi celles qui ont le plus d’affinité musicales, une israélienne, et un turc.